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François de Rugy dans Charles

Dans la dernière livraison de la revue Charles, « Vie ma vie de député », le président de l’Assemblée nationale, François de Rugy fait l’objet d’une longue interview.

Celui pour qui l’Assemblée n’a plus de secret – il y a fait ses premiers pas comme collaborateur de groupe parlementaire en 1997 – y distille un certain nombre d’informations (de pistes) pour rendre l’Assemblée « respectable » afin qu’elle soit « respectée » dit-il. Il envisage par exemple de recourir au « name and shame » (nommer et faire honte) pour pointer du doigt les ministres qui ne répondraient pas aux questions écrites des députés ; « ce serait une pierre utile à apporter à l’édifice du contrôle et de l’évaluation que je souhaite renforcer » estime l’ancien écologiste. Sur le statut du suppléant, « sujet de réflexion à part entière », François de Rugy met un coup d’arrêt à ceux qui voudraient lui donner un rôle plus important que ce qu’il est aujourd’hui. « Je le dis dès à présent, nous ne pourrons avoir des suppléants qui viendraient voter à la place des députés. Là où la question pourrait se poser, ce serait en cas d’absence prolongée et justifiée, par exemple lors de congés maternité ou paternité, ou en cas d’arrêt maladie de longue durée ». François de Rugy reconnaît enfin que du haut du perchoir, l’envie le prend souvent de participer aux débats dans l’hémicycle, « quand j’entends certaine choses, cela me brûle les lèvres de répondre mais je me l’interdis, car la neutralité du président est ce qui permet d’assurer la bonne tenue des débats et le respect des règles »

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