C’est une proposition de loi communiste qui a été adoptée par la députés, avec le soutien du gouvernement mais contre l’avis de la présidente de la Région et d’Île-de-France Mobilités, Valérie Pécresse. « Les conditions matérielles, économiques et sociales ne sont absolument pas réunies » pour que l’échéance actuellement fixée au 31 décembre 2024 « ne se traduise pas par un chaos organisationnel et une souffrance pour les personnels comme pour les usagers » a expliqué le député communiste de Seine-Saint-Denis Stéphane Peu qui réclamait un report à 2028. Des amendements de la majorité ont ramené ce délai à 2026. La mise en concurrence prévoit la division du réseau de bus de la Régie en douze lots correspondant à douze secteurs géographiques qui seront, après appels d’offres, exploités par de nouvelles compagnies (dont sans doute des filiales de la RATP). ■