La proposition de loi de la députée Renaissance Stéphanie Rist est très largement décriée par les syndicats de médecins qui avaient appelé à manifester devant le Palais du Luxembourg le jour du vote. Ils reprochent au texte de « mettre en danger la santé » de la population « en contournant la fonction de coordination du médecin traitant ». Ce que dément le gouvernement : « L’objectif n’est en aucun cas de mettre de côté le médecin généraliste » a déclaré aux sénateurs la ministre déléguée aux professions de santé, Agnès Firmin Le Bodo. Les sénateurs ont par ailleurs complété le texte en y ajoutant un nouvel article ouvrant la voie à une indemnisation des rendez-vous non honorés chez les professionnels de santé, et à une pénalisation financière des patients indélicats. ■