« Allez donc vous promener près d’une éolienne géante, le bruit est infernal » s’insurgeait l’élu qui préconisait alors leur implantation dans des zones inhabitées. La Commission spéciale chargée de l'examen du projet de loi de transition énergétique, sans nier les « préoccupations légitimes des riverains, inquiets pour leur santé et les paysages » n’en est pas moins revenu à une distance de 500 mètres mais avec un accord au cas par cas, par arrêté préfectoral, sur la base de l'étude d'impact. Le président François Brottes et la rapporteure Ericka Bareigts craignaient en effet que cette « règle aveugle » adoptée par le Sénat ne réduise « considérablement le potentiel de développement de l'éolien en France ». La Fédération énergie éolienne (FEE) avait également regretté le vote du Sénat le jugeant « catastrophique ». Les députés ont aussi supprimé l'allongement à 30 jours du délai laissé à un propriétaire foncier pour exercer son droit de rétractation après la signature d'un bail avec un promoteur éolien.