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Le Jouet français veut jouer dans la cour des grands

Une vingtaine de fabricants de jeux et jouets français se sont rassemblés au sein de l'Association des créateurs-fabricants de jouets français pour faire entendre leurs voix et défendre le Made in France. Ils ont déjà organisé avec la Fédération des commerces spécialistes des jouets et produits de l'enfant (FCJPE) en juin et en octobre derniers les « deux semaines du jouet français ». L'objectif : promouvoir les jeux et jouets conçus en France. A la clef des emplois.

Noël approche, une période cruciale pour les fabricants de jeux et jouets français qui misent sur la fin de l'année pour booster leurs ventes. Aujourd'hui, on ne recense plus en France qu'une vingtaine de sociétés qui conçoivent et fabriquent des jeux et jouets en France contre plus de 200 dans les années 90. Au-delà de quelques grandes entreprises qui ont pignon sur rue, ces sociétés, souvent des PME produisent des jouets d'extérieur, en bois, des poupées, des jeux éducatifs… Représentant quelque 900 emplois, elles génèrent un chiffre d'affaires estimé à près de 1,2 milliard d'euros dont une bonne part - entre 30 et 60% selon les marques – va à l'export. Dans le monde globalisé du jouet, les fabricants français sont minoritaires. Seuls 7% des jouets vendus sur le marché tricolore sont français. L'Asie, surtout la Chine est le principal fournisseur (60%) suivie par l'Europe (24%), essentiellement l'Allemagne et la République Tchèque, l'Amérique du Nord et le Canada fournissent le reste.

 

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