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Le choix de la France

La réindustrialisation du territoire est au cœur des préoccupations. Il s'accompagne d'un phénomène de relocalisation qui sans être de très grande ampleur n'est plus anecdotique. Il touche des entreprises de toutes tailles, de tous secteurs, de tout positionnement mais à chaque fois bien implantées à l'international. La relocalisation est pourtant un phénomène « prometteur » qui s'amplifie actuellement et que les pouvoirs publics suivent avec attention et accompagnent même.

Il y a des entreprises célèbres qui ont fait de la relocalisation de toute ou partie de leur production en France un véritable axe de communication. On pense par exemple à Atoll, Solex, Intersport, Rossignol, Smoby… mais bien d'autres encore ont choisi de rapatrier leur production en France, sans tambour ni trompette. Chaque entreprise avance ses raisons mais on retrouve souvent les mêmes. La note de la DGCIS sur le sujet* montre que les entreprises ayant opté pour ce choix de relocalisation souhaitent surtout « améliorer la logistique et la qualité de leur production et bénéficier d'une meilleure image, notamment du Made in France ». Mais alors que la réduction des coûts était avancée comme l'argument suprême de la délocalisation, il apparaît que cet argument est de moins en moins valide. Ainsi la DGCIS, se basant sur une étude de L'OIT révèle qu'entre 2000 et 2011, les salaires moyens réels ont augmenté de près de 20% dans le monde. En Asie par exemple, les salaires ont à peu près doublé sur cette même période. « Cette tendance devrait se poursuivre, souligne la DGCIS. Le fondement de certaines délocalisations – les bas salaires dans les pays émergents – est aujourd'hui remis en cause ». Les témoignages des entreprises revenues en France le confirment d'ailleurs.

 

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