“C'est une révolte ? Non, Sire, c'est une révolution !”. La décision unilatérale prise par le Parlement catalan le 9 novembre dernier va entrer dans l'histoire espagnole comme la tentative de coup d'Etat du Colonel Tejero en 1981. Majoritaires depuis les élections d'octobre dernier, à peine investis, les indépendantistes catalans n'ont pas tardé à ouvrir les hostilités contre le pouvoir madrilène. La résolution qui a été adoptée par les 62 élus régionaux de Junta Pel Si, une coalition regroupant les deux principaux partis nationalistes catalans, CDC et FRC et plusieurs associations indépendantistes et les dix élus d'extrême gauche indépendantistes de la Candidatura d'Unitat Popular (CUP) - le Parlement catalan compte 135 élus -, est sans équivoque.

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