Grâce à la vente des chasseurs Rafale et des sous-marins Barracuda, les exportations d’armement français ont atteint la somme de 18 milliards d’euros, ce qui en fait la deuxième meilleure performance historique se félicite le ministère des armées dans son rapport annuel.

La vente des Rafale sur le marché de l’export n’y est pas pour rien. La vente de 12 appareils à la Serbie fin août ont largement participé à cela. Et la confirmation par l’Indonésie de l’achat de 18 avions supplémentaires (42 au total) en janvier y participe aussi. Dassault Aviation, dont le président Éric Trappier vient d’être désigné pour prendre la tête du groupe à la suite de Charles Edelstenne, a annoncé qu’au 31 décembre 2024, le carnet de commandes présentait 220 Rafale contre 211 Rafale un an plus tôt. 21 Rafale (14 France, 7 Export) ont été livrés, pour une prévision de 20, contre 13 Rafale (11 France, 2 Export) livrés en 2023. Depuis un siècle, Dassault Aviation a livré plus de 10 000 avions militaires et civils dans plus de 90 pays.

Sur les mers, la France se défend aussi avec la vente par Naval group de 4 sous-marins de type Barracuda aux Pays-Bas. Le budget estimé est confidentiel mais les autorités néerlandaises ont évoqué pour ce projet un montant proche des 5,6 milliards d’euros.

Pour autant, ces montants restent éloignés du record atteint en 2022 avec 27 milliards obtenus grâce à la vente aux Emirats Arabes Unis de 80 Rafale pour un peu plus de 16 milliards d’euros.

Pour le ministre des armées, les ventes d’armement sont un enjeu stratégique important pour notre souveraineté. « Exporter nos armes est vital pour développer notre base industrielle et technologique de défense. Cela l’est tout autant pour notre balance commerciale et pour créer des emplois partout en France. Mais c’est aussi une condition de notre souveraineté » a insisté le ministre. Quant à 2025, Sébastien Lecornu s’est montré d’un optimisme mesuré misant sur la vente annoncée de 14 hélicoptères Caracal à l’Irak. ■