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Attaque contre Israël et terrorisme : la guerre des mots de Mathilde Panot

En Israël la terreur et la mort ont frappé sans distinction militaires, civils, hommes, femmes, personnes âgées, jeunes, enfants, et pourtant, la présidente du groupe LFI à l’assemblée a refusé en conférence de presse de désigner le Hamas comme un groupe « terroriste ».

« Nous ne changerons pas d’un iota notre position qui est celle des partisans de la paix » a déclaré le 10 octobre, Mathilde Panot répondant aux critiques autour de l’ambiguïté de la France insoumise sur l’attaque perpétrée contre Israël. « LFI est le mouvement de la paix. (...) Il est faux de dire que nous n’avons pas condamné les crimes de guerre qui ont eu lieu samedi, comme nous condamnons ceux qui ont lieu actuellement à Gaza » a-t-elle ajouté en demandant « qu’une solution politique soit trouvée ». Pour autant, la députée LFI n’a pas voulu qualifier le Hamas de groupe terroriste se contentant de dire qu’il s’agissait d’une « branche armée qui est aujourd’hui responsable de crimes de guerre ». Poussée dans ses retranchements, Mathilde Panot a choisi de mettre fin à la conférence de presse. Une position qui a créé un malaise au sein de la Nupes. Dans un entretien au Monde, le député de la Somme, François Ruffin s’est largement démarqué de LFI estimant que le Hamas était « une organisation fanatique, terroriste, qui a toujours été l’adversaire des progressistes au Proche-Orient ». « On doit mettre des mots forts sur des actes horribles, sinon notre parole est discréditée, moquée, enlisée dans des justifications byzantines, pas à la hauteur de la gravité des événements » a-t-il ajouté. 

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