86 998 personnes sont écrouées (en détention provisoire ou condamnées), dont 14 648 non détenues faisant l’objet d’un placement sous bracelet électronique (13 940) ou d’un placement à l’extérieur (708). Parmi les 72 350 écroués détenus, 19 372 sont des prévenus, c’est-à-dire en attente de jugement.

A noter encore que l’administration pénitentiaire annonce 60 709 places opérationnelles en prison. Avec 14 937 détenus en surnombre, la densité carcérale s’élève ainsi à 119,2 % contre 114,5 % il y a un an. Dans les maisons d’arrêts, c’est-à-dire les établissements dans lesquels sont placés les prévenus en attente de jugement et les détenus condamnés à de courtes peines, la densité carcérale monte à 141,5 %. Cinquante-sept prisons françaises affichent une densité supérieure à 150 %. Certains établissements ou quartiers ont même une densité supérieure ou égale à 200 % apprend-t-on à la lecture de la note de l’administration pénitentiaire (220,3 % à Carcassonne, 215 % à Nîmes et 207,7 % à Bordeaux-Gradignan). Les statistiques de l’administration pénitentiaire révèlent encore que pour palier à cette surpopulation, 2 053 matelas au sol ont été ajoutés dans les cellules.

Sur les 72 350 personnes détenues, on recense 2 243 femmes (3,1 % de la population carcérale totale) et 668 écroués détenus mineurs garçons et filles confondus (0,9 %). ■

Source : Statistique des établissements et des personnes écrouées en France