Tout le monde a pu le remarquer et en particulier Julien Aubert, la langue française recule dans les institutions européennes. Or, le retrait effectif du Royaume-Uni de l’UE a rebattu les cartes dans l’organisation du travail et des échanges au sein de ces institutions.

« L’anglais n’est désormais la langue maternelle que de 1 % de la population de l’Union, là où le français se trouve être la deuxième langue maternelle en nombre de locuteurs, après l’allemand, et la langue étrangère la plus pratiquée, hors anglais » explique le député. « Si l’allemand dispose d’un peu plus de locuteurs s’agissant de la langue maternelle, le français est bien plus répandu en tant que langue étrangère dans les divers pays de l’Union en plus de disposer d’une stature internationale avec une utilisation comme langue de travail à l’ONU par exemple » insiste Julien Aubert. Et l’élu d’enfoncer le clou : « De plus, plusieurs juristes estiment que le français permet d’appréhender plus facilement que l’anglais des concepts juridiques que l’on observe dans les autres pays du continent, en reprenant la distinction entre le droit romain et la common law anglo-saxonne ».

Aussi, la proposition de résolution du député examinée par la Commission des Affaires européennes invite le Gouvernement à engager des négociations avec les membres du Conseil européen. Pour Julien Aubert cette opportunité constitue également « un enjeu d’indépendance économique, juridique et culturelle vis-à-vis d’une mondialisation marquée par une teinte anglo-saxonne ».

Après examen en Commission, la proposition de résolution européenne à l’initiative de Julien Aubert visant notamment à faire du Français l’unique langue de travail de l’UE a été adoptée à l’unanimité. ■