Figure de l’Assemblée, le député béarnais a annoncé le 16 mars dernier qu’il était à nouveau candidat à la présidentielle. Son programme : apporter de la « joie ». Alors qu’en cette période de pandémie, « le ciel s’assombrit, tout n’est que tristesse, stress, angoisse. Souvent, ça débouche sur des rivières de sang qui emportent nos jeunes », « nous devons être porteurs de joie, toucher au cœur des gens qui sont totalement hagards, comme après le passage d’un tsunami » a expliqué Jean Lassalle à l’AFP. En 2017, à la tête de son mouvement baptisé « Résistons », le Béarnais déjà candidat à la présidentielle avait contre toute attente obtenu les 500 parrainages nécessaires. Il avait alors récolté 1,21 % des suffrages des Français. Mais aujourd’hui celui qui trouve que « la politique est un art » et que « malheureusement, il n’y a plus tellement d’artistes » est mis en cause dans des affaires de sexisme et d’agression sexuelles. Hébergée sur le HuffPost, une lettre signée par une vingtaine de personnes s’adressant « aux élu.e.s qui s’apprêtent à parrainer Jean Lassalle pour l’élection présidentielle 2022 » estime que le député n’a pas sa place dans l’élection présidentielle et que lui donner sa signature « sera une offense à toutes ces voix qui se sont levées avec les mouvements #Metoo, #Balancetonporc, #Iwas, #Metoogay, #MetooInceste… » Accusations qu’il récuse catégoriquement. « Je n’ai aucun problème ni avec les femmes, ni avec les hommes d’ailleurs. Je crois que j’ai une attitude normale » a répété à l’AFP celui qui veut être « le Président du bon sens, de la sérénité et de la joie retrouvée ». ■