Pour le ministre, « la réponse européenne devait être ferme et unie ». Il a alors demandé à la Commission de prendre « des mesures d’accompagnement pour faire face à cette situation exceptionnelle ». Selon les chiffres de la Fédération des exportateurs de vins et spiritueux (FEVS), ces sanctions qui les frappent de façon « arbitraire » pourraient se traduire par une hausse de 25 % des droits de douanes. Une mauvaise nouvelle pour l’ensemble de la filière alors que les Etats-Unis sont le premier marché d’export de vins et spiritueux français (3,2 milliards d’euros de chiffre d’affaires sur un total de 13,2 milliards en 2018 au niveau mondial). ■