Pour la 2ème année consécutive, le Baromètre de l’attractivité établi par EY fait état des progrès remarquables de notre pays. Jugez-en : alors que le nombre de projets d’investissement étrangers en Europe a baissé de 4 % en 2018, il a augmenté de 1 % en France, pour s’établir à 1 029 – Business France et les régions en recensent même 1 323. Les entreprises qui investissent sur notre sol sont issues de près de 60 pays différents, les États-Unis étant le premier investisseur, derrière l’Allemagne et le Royaume-Uni. Selon nos calculs, près des deux-tiers des décisions d’investissement proviennent de l’Union européenne, témoignant ainsi de la poursuite bénéfique de son unification économique.
Fort de ses résultats, notre pays reprend la deuxième place en Europe, qu’il avait perdu en 2010, accueillant 16 % du total des projets, derrière le Royaume-Uni (17 %) mais devant l’Allemagne (15 %). En outre, la France reste le premier pays européen d’accueil des projets industriels, un leadership qu’elle détient depuis plus de quinze ans : en hausse de 5 %, ils représentent le tiers des projets. De surcroît, notre pays devient le premier pays d’Europe pour les projets étrangers de R&D, avec 144 projets recensés, soit une progression de 85 % sur un an, loin devant le Royaume-Uni (74 projets) et l’Allemagne (64 projets). Quant aux centres de décision, la France se classe au troisième rang, avec 45 projets, mais talonne ses deux principaux concurrents, qui reçoivent respectivement 48 et 46 projets. Enfin, Paris se maintient à la première place des métropoles européennes les plus attractives, devant Londres et Berlin. N’en jetez plus !
Cette attractivité florissante reflète la confiance croissante que nous témoignent les investisseurs étrangers, tant dans nos atouts que dans notre capacité à affronter la compétition économique. 80 % des décideurs interrogés par EY estiment que notre pays est une bonne localisation pour leur entreprise, et 83 % que l’attractivité de la France va s’améliorer ou rester stable d’ici trois ans. 70 % expriment également leur confiance dans l’avenir de notre industrie. Ces indices sont corroborés par le Confidence Index 2019 d’AT Kearney, dans lequel la France gagne encore deux places pour se hisser au 5ème rang dans le top 10 des pays les plus attractifs au monde, signant ainsi une progression exceptionnelle depuis 2012, où elle figurait en 17ème position. Notre propre enquête montre que l’image de notre pays fait un bond en avant : 61 % des cadres dirigeants étrangers estiment que l’attractivité de la France a progressé au cours des deux dernières années, soit une augmentation de 7 points par rapport à 2017, après une hausse de 16 points l’année précédente.
Les atouts français cités par les investisseurs consultés par EY sont, entre autres, son excellence dans certains secteurs, tels que l’aéronautique, le luxe ou les biotechnologies, ses capacités d’innovation et de recherche, et ses infrastructures. Par ailleurs, les points sur lesquels ils souhaitent que nous progressions sont exactement ceux qui font l’objet de réformes continues depuis deux ans : l’éducation, le soutien aux PME et aux industries de haute technologie et d’innovation, la simplification administrative, l’amélioration de la compétitivité fiscale, la réduction du coût du travail, la flexibilisation du droit du travail et le renforcement du dialogue social.
Ces résultats et ces perceptions sont très satisfaisants quand on sait la rigueur avec laquelle les investisseurs comparent les pays où ils envisagent de s’implanter et combien la confiance est l’« institution invisible qui régit le développement économique » (Arrow). Notre place de n°1 de l’attractivité dans l’Europe continentale atteste la compétitivité globale de la France, et la confiance élevée qui nous est accordée, affermie par les réformes pro-business du Gouvernement, laisse augurer une embellie durable de notre attractivité. ■