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Pascal Saint-amans, ferme les portes des paradis fiscaux

Le sémillant directeur des politiques fiscales de l’OCDE monte sur le devant de la scène dans un contexte de lutte contre l’optimisation fiscale où l’organisation internationale apparaît comme le seul acteur crédible.

 

C’était il y a quelques mois, devant un parterre de 2000 directeurs fiscaux des plus grosses boîtes américaines, Pascal Saint-Amans présentait son produit phare : BEPS, pour Base Erosion and Profit Shifting. (Comprenez, un train de mesures pour lutte contre l'érosion de la base d’imposition et le transfert de bénéfices.) Une heure de speech où l’auditoire, pas franchement emballé au départ, finit par accepter l’échange avec le haut fonctionnaire. Une aisance à l’oral, un sens de la diplomatie et une force de conviction que lui reconnaissent tous ceux qui l’ont croisé. « J’aime bien parler, reconnaît celui qui n’écrit jamais ses discours. Mais attention, il faut plaire sans être démago’ ! » « La vérité, dans la vie, c’est qu’il faut travailler », ditil en poussant un profond soupir.

 

 

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