De temps a autre l’actualité se fait l’écho de rencontres ou d’initiatives entre des parlementaires français et des responsables étrangers, appartenant souvent a des pays avec lesquels les relations ne sont pas au beau fixe. Ainsi en est-il, en février 2015, du voyage de quatre parlementaires en Syrie ou, dans le passé, des visites de Didier Julia en l’Irak. Une délégation de quatorze parlementaires était également a Moscou en septembre 2014 pour soutenir la politique russe en Ukraine. L’expression « diplomatie parlementaire » recouvre alors d’un voile pudique des réalités tres diverses, tant les exemples sont disparates et les cadres non formalisés.
Par Didier Maus, Président émérite de l’Association internationale de droit constitutionnel, Maire de Samois-sur-Seine (Seine-et-Marne)
Dans tous les pays les relations avec les puissances étrangeres et les questions relatives a la guerre et a la paix relevent d’abord, et presque exclusivement, de l’exécutif. Les parlements n’interviennent que pour officialiser un traité, questionner le gouvernement ou, par exemple en France, autoriser le prolongement des opérations militaires extérieures.
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