Trois lieux, trois expositions complémentaires pour une seule destination, voilà ce que nous propose l’Occitanie pour cet été. Dépaysement garanti. La seule évocation de l’Île de Pâques est déjà une invitation à l’évasion, à la rêverie. Mais finalement que sait-on de ce petit bout de terre perdu au milieu du Pacifique ? Pas grand-chose. Site de tous les mystères, l’Île de Pâques fascine en effet nos contrées occidentales de par son éloignement géographique et ses statues colossales dont l’origine et le sens demeurent encore si mystérieux. Mais aujourd’hui terre vivante, l’Île en pleine évolution livre quelques-uns de ses secrets grâce aux avancées de la science. Les trois musées déflorent justement quelques-unes des multiples facettes de l’île. Le Musée Champollion (Figeac) évoquera à travers 26 objets collectés dans les années 1870, l’un des plus grands mystères de l’Île de Pâques, les signes rongo-rongo, seul système d’écriture dans toute l’Océanie toujours non déchiffré à ce jour. En lien avec sa collection de statues-menhirs, le musée Fenaille (Rodez) s’intéressera plus particulièrement aux Moaï, ces statues gigantesques présentes sur l’Île – il y en a 800. Enfin, au muséum de Toulouse, la fabuleuse, mystérieuse et mouvementée histoire de l’Île de Pâques et de ses habitants sera abordée. Comment l’insularité extrême a-t-elle façonné ce territoire si singulier ainsi que ceux qui y vivent ? Pourquoi cette île est-elle, pour certains, aussi emblématique des relations complexes entre les humains et leur environnement ? Une histoire illustrée par des pièces uniques issues de collections rarement réunies en France ainsi que le témoignage de Pascuans et des dernières avancées de la science. ■

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