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La contribution française à l’UE en hausse

Le 23 octobre dernier, la tension était palpable dans un hémicycle pourtant dégarni au moment du vote de l’article 27 du projet de loi de finances qui vise à établir la contribution française pour l’Union européenne.

Contribution qui pour 2018 s’établit à 20,2 milliards d’euros contre 18,7 en 2017. Après trois heures de vifs débats, 80 députés ont voté pour (majorité, LR et les Constructifs) et 8 contre (Insoumis, communistes, FN). Pour le rapporteur pour avis Maurice Leroy (Les Constructifs, UDI), cette hausse « significative » s’explique notamment par « la montée en charge, très tardive, de la politique de cohésion européenne » a-t-il indiqué en séance. La ministre des Affaires européennes, Nathalie Loiseau a tenu pour sa part à souligner qu’en 2017, la France était deuxième contributeur net en volume au budget de l’UE, après l’Allemagne, mais qu’elle en était troisième bénéficiaire net en dépenses, après l’Espagne et l’Italie. Pour autant s’est-elle empressé d’ajouter, ces indicateurs « par nature réducteurs » ne permettent pas de mesurer combien le budget européen est « un instrument précieux pour la politique agricole commune, le soutien aux investissements stratégiques (transition énergétique, très haut débit...) ou l’aide aux plus démunis ».

Pour la présidente de la Commission des Affaires étrangères et ancienne et éphémère ministre en charge des Affaires européennes, Marielle de Sarnez (MoDem), le « feu vert » français pour le budget européen est « avant tout un oui à l’Europe »

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