Comme il s'y était engagé lors de sa campagne, Emmanuel Macron a mis en place une Charte de transparence afin de « clarifier » le rôle du conjoint du Chef de l'Etat mettant ainsi, selon le communiqué de l'Elysée, « un terme à l'« hypocrisie » autour du rôle des conjoints des Présidents de la République qui se sont succédés ». Ainsi, la Première Dame « assure la représentation de la France, aux côtés du Président de la République, lors des sommets et réunions internationales ». Elle répond également « aux sollicitations des Français et des personnalités françaises et étrangères qui souhaitent la rencontrer ». Elle est enfin chargée de « superviser la tenue des manifestations et réceptions officielles au sein du Palais de l'Elysée » et de « soutenir, par son parrainage ou sa présence, des manifestations à caractère caritatif, culturel ou social ou qui participent au rayonnement international de la France ». Pour mener à bien cette mission, « l'épouse du Chef de l'Etat n'est pas rémunérée et ne dispose ni d'un budget propre, ni d'un cabinet autonome ». Elle est épaulée par deux collaborateurs qui sont mis à disposition de l'épouse du Président de la République mais qui « font partie intégrante du cabinet du Chef de l'État ». « Un secrétariat est également mis à sa disposition. Sa protection est assurée par le Groupement de sécurité de la Présidence de la République ». « Les coûts de fonctionnement associés au conjoint du Chef de l'État feront l'objet d'une présentation transparente dans la comptabilité analytique de l'Élysée, soumise au contrôle de la Cour des comptes qui en rendra compte publiquement par un rapport spécifique » est-t-il précisé.

Cet « engagement » qui précise « les contours du rôle public de Brigitte Macron » ne vaut que pour elle et pour la durée du mandat du Chef de l'Etat. Il ne sera pas contraignant pour ses successeurs ni leurs conjoints comme le souligne l'entourage de Brigitte Macron. ■