Les opposants à l'exploitation du gaz de schiste n'ont eu de cesse de pointer tout au long de ces années, la fracturation hydraulique ou « fracking » en anglais comme étant responsable de la pollution des nappes phréatiques. Or, tout cela vient d'être remis en cause par une étude réalisée par des hydrogéologues rattachés à des grandes universités américaines (1). Leur enquête réalisée en Pennsylvanie, sur l'immense secteur de la plus grande réserve de gaz de schiste des États-Unis (7400 km2) , le bassin de Marcellus dans les Appalaches démontre que les polluants retrouvés dans l'eau « n'étaient pas liés aux forages mais à des incidents de stockage de produits chimiques en surface ». Au banc des accusés, la fracturation est cette fois-ci innocentée par cette étude qui ne nie absolument pas la pollution des nappes qu'elle continue à attribuer à l'exploitation des gaz de schiste.
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