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Fusion des régions : Pas d’économies d’échelle à prévoir selon S&P

L’agence de notation américaine s’est intéressée aux conséquences financières de la fusion des régions françaises issue de la réforme territoriale votée en janvier 2015. Pour S&P, il n’y aura pas d’économies d’échelle à en attendre.

Le second volet de la réforme territoriale votée en janvier 2015 réduit au travers de fusions le nombre de régions métropolitaines de 22 à 13 au 1er janvier 2016. Le troisième et dernier volet adopté fin juillet 2015 par le Parlement prévoit un transfert de compétences modérées des départements aux régions à partir de 2017. « L’effet cumulé des deux volets de la réforme territoriale se traduit par le doublement du budget moyen des régions françaises qui passe ainsi de 1,2 milliard à 2,1 milliards » note alors S&P. Enfin, avec près de 5 millions d’habitants, les nouvelles régions françaises vont devenir, avec les Landër allemands, les régions plus importantes comparativement avec celles de leurs voisins. « En termes budgétaires, les régions françaises restent cependant de faible taille au regard de leurs pairs européens souligne S&P. Avec 4,5 milliards d’euros, la région Ile-de-France affiche le budget le plus important à l’échelon national mais loin derrière la Rhénanie-du-Nord-Westphalie en Allemagne dont le budget s’élève à plus de 60 milliards d’euros, la Lombardie en Italie, la Catalogne en Espagne (plus de 20 milliards d’euros) ».

 

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